dimanche 23 septembre 2012

Mon bon plan du jour!

S'il y a quelque chose dans lesquels on n'a pas lésiné avec mon mari, ce sont les achats pour la demoiselle. Enfin, entendons nous bien : on a fait une belle liste de naissance, diffusée assez tôt dans ma grossesse, sur laquelle on avait acheté les essentiels pour la naissance. Je sais qu'il y a du pour et du contre pour une liste de naissance. Nous avions mis énormément de choses dessus, de 5€ à 150€.
Dessus, il y avait notre transat. Ce qui nous plaisait dans une liste, et c'est ce qui s'est produit pour le transat, plusieurs personnes, qui ne se connaissaient même pas, pouvaient se mettre à plusieurs pour nous l'acheter!! Concrètement, différentes personnes sont venues, avec un budget maxi. Il ne restait rien dans leur budget, pas de soucis : "on met 20€ sur le transat". Au final, plusieurs membres de la famille + quelques amis, et nous voilà avec un super transat! j'ai adoré l'idée du "on se met tous ensembles pour offrir un super truc! ".

Pourquoi je vous parle de ça??? (je sais, on fait plus court comme intro...)
parce qu'en ce moment, et jusqu'au 8 octobre, on peut gagner un transat tout comme le mien sur la page facebook de la marque! (cherchez pas le lien, j'ai pas mis je sais pas faire...)

Voici ce transat en question :


                         
                                                              source : site beaba.fr


Alors sincèrement, ce transat, il est génial. Je m'en suis servie lorsque la puce a eu genre 1 mois, jusqu'à ses 9-10 mois...oui oui tout ça!
Ce que j'ai adoré :
     - il a l'air trooooop confortable!!! J'aurai adoré avoir le même pour moi :)
     - Les différentes positions possibles : en hauteur et en inclinaison. Cela permet d'avoir bébé à la même hauteur que nous, on ne se casse pas le dos pour l'installer, et lui, il peut observer son petit monde, à table avec nous par exemple!!! Et puis, nous avions un chien lorsqu'on a eu la puce, ça m'évitait de voir les (quelques, je te rassures, je passais l'aspi..)poils du chien voler autour d'elle...
     - l'inclinaison, donc, elle pouvait s'y taper une petite sieste, et hop, je baissai juste le dossier et elle se retrouvait allongée!
     - entièrement déhoussable et lavable en machine...
     - le réducteur naissance : moi je l'ai trouvé très bien.
Ce que j'ai moins aimé :
     - en fait ça ne concerne pas le transat en lui même mais plutôt les accessoires : le canopy et l'arche à jouets. Le canopy ne s'installe pas très facilement et l'arche à jouets : les jouets ne sont pas très jolis (mais c'est subjectif...). Nous, on avait changé les peluches de l'arche...
     - le prix. Oui, il est plus cher que la moyenne. Entre 130 et 140 €...

Il te plait quand même??? Alors fonce sur la page facebook de la marque pour le jeu concours qui te permettra de tenter de gagner ce super transat!!!!!

Je précise ici qu'il ne s'agit pas d'un article sponsorisé. C'est juste le coup de coeur d'une maman, qui a vu le bon plan du cadeau à gagner pour toutes les nouvelles/futures mamans, et qui, connaissant le prix et la qualité du produit, a voulu le partager avec vous!!!

jeudi 20 septembre 2012

mon apprentissage de la vie de maman #4

Ma fille était là. Elle était née. J’étais soulagée. De la douleur, physique. Parce que oui, sortir 3.830 kg, ça ne s’est pas fait dans la dentelle !!!
Pourtant, il me manquait quelque chose. Ce bébé, je le regardai, j’observai les puéricultrices s’en occuper, mon mari, ému devant cette petite fille. Mais moi, je ne ressentais rien. Je regardai ce bébé comme s’il avait été celui d’une autre. A ce moment là, je la trouvais moche. Oui c’est ça, je ne trouvai pas mon bébé joli. Je n’ai pas eu ce « vent »d’amour maternel lorsque ma fille est née. Encore aujourd’hui, je ne m’explique pas ce sentiment. Les soins me concernant ont été rapide, épisio recousue vite fait bien fait, et nous voilà tous les 3 dans un endroit réservé aux nouveaux parents, je restai en observation pendant 2 heures, avant de pouvoir redescendre dans ma chambre.
Mon mari profita de ce moment pour sortir annoncer la bonne nouvelle à la famille. Pendant ce temps, j’observais ce petit bout. C’est un peu comme si j’étais en dehors de mon corps à ce moment là. D’ailleurs, il suffit de voir les photos (que mon mari a absolument tenu à faire à ce moment là…). On y aperçoit un sourire, certes. Mais on voit bien qu’il est forcé ce sourire. A la question « voulez vous allaiter », j’avais répondu que je voulais essayer une mise au sein, je voulais voir ce que cela faisait. A ce moment là, je me disais que peut-être, c’était ce qu’il nous fallait pour avoir ce déclic toutes les deux. J’attendais peut être ce moment pour me sentir mère.
Et puis rien. La petite a commencé à téter, et le seul sentiment que j’avais, c’était que j’avais envie de la repousser. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, ma petite fille, tant désirée, attendue, couvée….je ne ressentais rien. Alors j’ai fait une chose, à ce moment là : je l’ai confiée à son père. Lui, je m’attendais à ce qu’il soit gauche, maladroit avec sa petite. Et bien non, en fait, il l’a eu lui, ce vent. Mon tendre mari a été père d’un coup. Je le voyais. Et ça m’a apaisé. Moi, à ce moment là, je n’assurai pas. Mais lui si. Il était fier, il était heureux. Et lui sur les photos, je peux vous dire qu’il a une sacrée banane !!! A ce moment là, au lieu de m’observer moi, je l’ai observé, lui. Lui si fier, si tendre, les gestes sûrs, protecteur.
J’ai passé le reste de ma journée à observer ces deux êtres qui étaient faits pour se trouver. Mon mari a donné le premier biberon à sa fille. Ça lui a fait plaisir, ça ne me dérangeait pas. Au contraire. Moi qui pensais que j’allai être à l’aise avec un bébé dans les bras, je me suis trouvée gauche, maladroite, ne sachant pas la tenir correctement.
Le soir, malgré mes demandes de rester tranquille le jour de mon accouchement, nous avons eu deux visites. L’une m’a fait un bien fou : deux collègues. Elles étaient mes amies à ce moment là, on passait la majorité de nos weekends ensembles. Elles ont débarqués à la mater à 19h avec un bouquet et deux mini bouteilles de champ. Et cette attention m’a rassurée sur le moment. Oui, j’étais une maman, oui, j’avais des amies qui étaient là, et avec qui je fêtai ça au champ. J
D’ailleurs, les présentations de ma puce furent rapides, elles étaient là pour elle, mais aussi pour moi. Voir comment j’allais. Je leur ai présenté mon « bébé sumo » (véridique…). Elles n’ont pas ri, elles ont sourit, et on a trinqué. Je savais qu’elles non plus ne la trouvaient pas jolie, mais elles n’ont rien dit. Elles ne m’ont pas menti, et c’est tout ce que j’attendais…
L’autre visite fut celle de belle maman. Un autre registre. Déjà, je n’avais pas envie de la voir. Pas à ce moment là. Et puis, (et c’est encore le cas aujourd’hui), elle s’est émerveillée devant ma fille. Complètement gaga. Moi, j’avais juste envie de lui dire d’ouvrir les yeux, que non, ma fille quelques heures après sa naissance n’était pas le plus beau bébé du monde. Mais non, c’était comme ça, c’est sa manière à elle d’être mamie. Alors je l’ai laissée faire, un peu vexée de partager ce moment avec elle avant de le faire avec ma maman, qui elle, s’était investi dans cette grossesse….
Je ne lui en veux absolument pas, mais je me suis sentie mal ce soir là, de la découvrir plus maternelle que moi à ce moment là. Puis tout le monde est parti. Mes collègues sont rentrés chez elles, belle maman aussi, et tendre mari nous a laissé passer notre première nuit…

dimanche 9 septembre 2012

La place des grand parents...et des arrières grand parents!!!!

Nous sommes revenus de vacances il y a 15j. De supers vacances.

On a laché un peu de leste sur notre éducation très (trop?) stricte concernant notre puce : horaires, repas... Elle s'est couchée au plus tôt à 21h (au lieu des 20h habituels) et n'a quasiment pas vu un légume de la semaine. Forcément, le retour est difficile. Pas pour le coucher, on a habitué Charlotte en lui expliquant ce qu'on doit faire. Par exemple, hier soir, on rentrait de chez mes beaux parents, dans la voiture, je lui explique qu'elle aura sa sussu (tétine, qu'elle n'a normalement que pour la sieste et la nuit) en arrivant à la maison, qu'ensuite on met le pyj, bisous papa-maman et au dodo! Et même si elle me dit non dans la voiture, aucun problème de retour à la maison, elle me dit même elle même en sortant de la voiture "maintenant dodo!".

Pour les repas, c'est autre chose. On a une fille carnivore. Aucun soucis là dessus, ce qu'elle préfère avant tout, c'est la viande. On le savait déjà, mais ça ne l'a jamais empêché de manger le reste. TOUT le reste. Il n'y a vraiment pas grand chose qu'elle n'aime pas. Depuis une bonne semaine, la coquine nous fait des entourloupes : elle trie son repas! Elle mange sa viande et hop! j'ai fini de manger moi! Sauf qu'on ne souhaite pas la laisser faire. On est malins nous aussi, alors on ruse : on lui donne ses légumes, et elle mange sa viande une fois qu'elle a terminé le reste!

Hier soir, comme je vous le disais, on était chez mes beaux parents. Les grands parents de mon mari, 80 ans, étaient présents , et même si je sais qu'ils sont très "cools" avec Charlotte, généralement, ils nous laissent faire. Nous étions donc tous réunis autour de la table. Charlotte avait d'un côté , moi, de l'autre, son arrière grand mère. On commence le repas avec un clafouti de tomate cerises (une tuerie d'ailleurs). J'avais vu aussi de la salade composée de riz, je me disais que pour le soir, le clafouti + une saussisse c'était déjà pas mal pour la puce. Elle rechigne un peu à manger, et dès le début, oublie qu'elle sait manger seule et demande à son arrière grand mère de la faire manger. ça me gonfle parce que je sais que c'est un caprice de la demoiselle , mais bon, c'est pas méchant et ça fait plaisir à la mamie. Sauf que la puce voit passer le plat des saussices. "moi veux la viande". Avec son père, en choeur "tu mange encore un peu de clafouti et tu auras ta viande". elle n'en avait que très peu mangé, et on savait comment allait se passer la suite. Et là, la mamie (arrière grand mère si vous avez suivi) intervient..."si elle veut des saussices, ça sert à rien de la forcer pour les légumes! un pédiatre vous dira....". Oui, j'avoue, j'ai pas écouté la suite. La grand mère a travaillé en école maternelle. Il y a donc 30 ans.Ma belle mère renchéri, sur le même discour.Mais là va se jouer une différence. Si ma belle mère se contente de nous dire ce qu'elle en pense, la mamie sert de la viande à Charlotte et laisse de côté les légumes. Et ça a été ça pour toute la fin du repas. Je ne voulais pas donner un magnum au chocolat à ma fille (je voyais déjà le carnage), je la trouvais trop petite .Il n'y avait que des magnums, pas grave, il y avait aussi des yagourt, et je pouvais aussi lui donner un peu de la mienne. Et bien, non, on a hérité d'une petite fille ayant du chocolat du nez au menton, et sur la moitié de la robe BLANCHE! Autant vous dire qu'on a pas trainé .
D'ailleurs, pendant qu'on débarassait , la petite est tombée. Je suis allée vers ma fille sans courir (elle était à 3m de moi, et à part l'affoler en arrivant en courant, je voit pas l'intérêt)(j'y allait un peu vite quand même, mais pas affolée quoi) . La mamie a couru vers elle pour la prendre. J'ai pris ma fille (elle l'a tenait fermement) et je lui ai demandait de me laisser faire pour la réconforter. Autant vous dire que ça n'a pas plu...

Depuis la naissance de ma fille, j'ai toujours eu un problème avec ma belle mère, mais surtout avec l'arrière grand mère de mon mari. Qu'elle nous expose son point de vue me dérange pas, au contraire. Toutes les idées sont bonnes à prendre. Je sais que je suis stricte avec ma fille. Mais là où je n'ai pas été d'acccord hier soir, c'est sur le fait qu'elle passe outre nos principes pour appliquer les siens. Je ne dis pas que notre façon de faire est meilleure que la sienne. Mais je croit que c'est à nous de juger. D'ailleurs, il en a été de même pour la tétine que ma fille a eu vissée à la bouche pendant les vacances (pour l'altitude) et que l'on a remis à  sa place et surtout aux bons horaires depuis notre retour. ("Mais elle pleure, faut la lui donner!!!! la pauvre petite"). Pour moi, le message donné à ma fille hier soir a été : "papa maman disent quelque chose mais je m'en fou en faisant un peu la mou en regardant mamie j'ai tout ce que je veux". Et c'est tout ce que je ne veux pas. Ma fille n'avait pas de haut le coeur en mangeant, elle a juste vu un truc qui lui plaisait mieux passer sur la table.

On a donc décidé : maintenant, à table, ce sera entre papa et maman!

et vous, ça se passe comment avec les grands parents/arrière grands parents??? Chacun reste à sa "place"???

vendredi 7 septembre 2012

Mon apprentissage de la vie de maman#3

Et voilà. Ma grossesse se termine. Je suis triste et heureuse à la fois. Je vais enfin découvrir mon bébé. Ma puce. Je me l’imagine déjà, petite. Mais surtout pas « bouffie ». Je sais, j’ai des mots difficiles dans cette série d’article. Envers moi-même. Mais aussi envers mon tout petit bébé.
96 kg…. Ce poids, difficile à porter. Oui, j’ai un ventre. Normal à ce stade de ma grossesse. Mais j’ai aussi : des joues, des bras, des cuisses, des fesses. Je ne me reconnais plus. On me dis « normal, il commence à faire chaud, c’est de la rétention d’eau ». Tout partira avec l’accouchement. Je me persuade qu’il ne s’agit que de ça. De la rétention d’eau. La suite me dira que non, ce n’était pas de la rétention d’eau.
Et puis, un mercredi matin, Tendre Mari part au travail. Je sentais qu’il y avait quelque chose-de-pas-comme-d’habitude. Sans savoir quoi. Je me pose, tranquilou, sur mon canap’. Je suis mes émissions à la téloch (ben oui, au bout de 2 mois, on a trouvé un « rythme » dans les conneries à visionner !!!). Et j’essaie de me lever. Grosse fuite. Je me dis « oulà, c’est quoi ça ». Je vais aux wc, pensant qu’il s’agit d’une fuite urinaire. Sauf que point d’urine. Dès que je marche, ça fuit. Ouppppsss !!! Je pense perdre les eaux. Appel à la mater, histoire de vérifier auprès d’une sage femme. On me dit avoir le temps, mais de venir, histoire de vérifier s’il ne s’agit pas effectivement de la perte des eaux. Appel à tendre Mari, qui bosse un peu loin. Je me prépare. Prends une douche, appel ma mère, range le linge repassé la veille. Tiens, voilà tendre mari. Il n’aura pas mis longtemps !!! En plus il s’est changé !!! (mon mari est peintre en bâtiment).
Sauf que je n’ai que très peu de contractions !! A peine 2-3 sur la demi heure !Je lui dis que c’est quand même bizarre, d’aller à la maternité après 3 contractions. Je m’attendais à y aller après avoir souffert beaucoup plus (mais ça, ça viendra après !!!!)
Arrivée à la mater, on m’ausculte rapidement.
La sage femme m’informe qu’elle sent toujours la poche des eaux. Donc, elle n’a pas rompue. Mais elle veut vérifier qu’elle ne s’est pas fissurée. Premier test : négatif. Je commençai à me dire que j’avais dérangé tendre mari pour rien et commençait à culpabiliser. Deuxième test : positif. J'ai bien fissuré la  poche des eaux. On me garde donc.
C’est là que mon calvaire a commencé.
Pour faire rapide : j’ai accouché le lendemain à 13h23, pour une arrivée dans ma chambre à 10h30 le matin….soit 27h plus tard !!!!
L’accouchement se pas médicalement bien. Je revis lorsqu’on m’administre la péridurale. (il faudra attendre le matin de l’accouchement, à 9h).
A midi, je hurle .JE SENS TOUT !!!! Et là, réponse de la sage femme ; « c’est normal, nous avons peu dosé votre péri dans ce but, pour que vous puissiez pousser efficacement. D’ailleurs, à chaque contraction, il faudrait commencer à pousser pour aider votre bébé à descendre ».
Ok ; Je pousse. A chaque contraction. Pendant 1h. Je m’épuise. Quand elle est enfin en bas, et qu’il est temps de pousser pour la sortir, je m’épuise. Je ne pousse plus correctement. Je n’y arrive plus.
L’équipe décide d’appeler le gynéco de garde. Il arrivera rapidement.
« Bon alors ma p’tite dame, va falloir se mettre à pousser maintenant, c’est le moment.
J’avais envie de l’insulter. J’vous jure. Je faisais quoi depuis 1h, je tricotais !!!!
« Bon, vu comme ça se passe, sortez moi les spatules, on va pas y passer la nuit. »
Ok, je ne voulais pas de ses spatules. J’ai poussé comme jamais. Je l’ai sortie ma fille.
Sauf que j’ai entendu un gros crack. Mais je ne savais pas d’où ça venait ! Mon premier accouchement, c’était peut être normal en fait ! Pendant que monsieur me recoud (et oui du coup, belle épisio, hein, vu que j’ai poussé « à l’arrache »). Nous apprendrons plus tard que ce bruit ne venait pas de moi mais de la clavicule de ma fille, que ce cher gynéco a estimé devoir casser sans m’en informer.
On me pose ma fille. Des sentiments mitigés. Bizarre. Et là commence une autre histoire…